Bulletstorm - Une démo avec quelques boulettes

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Une démo pour les hommes, les tatoués, les virils mais également pour les joueurs peu exigeants. En effet, si les ambiances de vestiaires sont appréciables, on est un peu dubitatif quant à l'aspect final du jeu.

Ce mois-ci débarque le dernier rejeton d’Epic Games, réalisé en collaboration avec People Can Fly et EA. Autant dire que nous avons le fils improbable de Gears of War et de Call of Duty et qui serait tombé dans une potion magique à base de Redbull lors de sa naissance. Ce jeu, baptisé sobrement Bulletstorm, nous offre une démo en gage de faire-part, et l’occasion était trop belle pour que l’équipe jeux vidéo de Krinein passe à côté d’un tel événement.

"Je mets les pieds où je veux ..." Chuck NorrisNous sommes accueillis à l’entrée de la démo par le sympathique Grayson Hunt. Le jeune garçon ressemble un peu à Wolverine qui aurait emprûnté la tenue de Marcus Fenix. Le musculeux soldat n’a pas sa langue dans la poche et il nous fait le tour du propriétaire. Ainsi, nous découvrons un choix d’armes et des fonctionnalités qui semblent particulièrement jouissives. La mitraillette est parfaite pour un tir soutenu ou une rafale carbonisante, le lance grenade fonctionne comme des bolas ou des mines selon les envies, tandis que le flingue permet des amputations amusantes ou des décollages vers l’espace grâce à ses fusées de détresse. D’autres armes semblent dispos en magasin mais la démo ne nous laisse pas nous en approcher. Heureusement, le mercenaire galactique a d’autres charmes que ses pétoires « conventionnelles », puisqu'il possède en outre un fouet d’énergie afin d’attirer à lui ses ennemis ou bien de faire détoner une zone, et il a de bonnes rangers. Ces dernières sont en effet bien utiles pour botter le postérieur des opposants ou pour faire un tacle dans les tibias. Et bien entendu, cet ensemble de capacités n'est rien sans le principe fondamental du jeu : « kill with skill ». Grosso modo, tuer avec style comme ils disent.

Chaude ambiance !Ainsi dans le niveau qui nous est proposé, nous allons mettre en pratique les conseils de tonton Grayson. Accompagné du cybernétique Ishi et d'une ravissante héroïne, nous nous lançons dans un niveau plein d’ennemis et de possibilités. Le but n’est pas que de survivre, il faut enchaîner les morts rapidement et avec originalité. Amputer le premier tout en empalant le second avant de faire exploser le troisième devient une mécanique à acquérir. Les habitués de The Club ne seront pas trop perdus puisque ce mode de jeu lui ressemble un peu. Très vite, on devient donc accro au fouet qui simplifie grandement la tâche. Au niveau des armes, le pistolet est très efficace tandis que le lance-grenade est amusant. La mitraillette, elle, ne présente que peu d’intérêt.

This is Sparta ! Nous sommes toutefois circonspects devant certains aspects du jeu, comme le manque d’originalité du personnage principal ou encore le look des ennemis qui semblent tout droit sortir de Borderlands. Le niveau présenté est certes amusant mais après deux passages, on comprend vite que tout semble voué à un manque cruel de finesse dans le "bourrinage" et à des déplacements un peu foireux pour ce qui est du héros. Ainsi, si l’idée de se jeter dans le tas et de varier les morts semble amusante, les faits parlent d’eux-mêmes, et au final ce n’est pas si varié que cela. L'imagination des développeurs du jeu aurait-elle atteint ses limites ? De même, l’absence d’un mode coopératif tue un peu la durée de vie de cette démo. En effet, le mode histoire ou défi semble un peu léger tandis que le multijoueur semble déséquilibré. Bilan en demi-teinte donc après ces premiers pas, car voilà une démo qui nous met l’eau à la bouche autant qu’elle met en garde le joueur averti. Ceci dit, attendons le résultat final avant d'avoir un avis définitif.