7/10Burnout Paradise - Test

/ Critique - écrit par Fen-X, le 03/02/2008
Notre verdict : 7/10 - Tous rognons dehors ! (Fiche technique)

Tags : burnout paradise remastered nintendo switch xbox jeux

Burnout aura pris son temps pour entrer dans cette nouvelle génération de consoles. Certes, on avait déjà eu droit à un épisode Revenge sur Xbox 360, mais celui-ci n'était qu'un portage de la version PlayStation 2.

Quand on arrive en ville...
Quand on arrive en ville...
Il aurait été facile pour Criterion de se contenter d'une mise à jour graphique, mais Burnout Paradise annonce le renouveau de la licence, en proposant de gros changements en terme de gameplay. Pour commencer, exit les parcours qui s'enchaînent. Paradise City est une ville entière dans laquelle on est libre d'évoluer. Si l'exploration pourra nous permettre de mieux connaître tous les passages secrets ainsi que d'effectuer quelques objectifs sur le long terme (comme de dégommer tous les panneaux publicitaires), ce sont les feux rouges qui vont nous permettre d'accéder au gros du contenu. Chacun d'entre eux permet d'accéder à un défi, qu'il soit une course, une cascade, ou autre. On fait rugir le moteur, et c'est parti, sans temps de chargement.

Si j'vais pas assez vite, t'as qu'à passer par dessus !
Si j'vais pas assez vite,
t'as qu'à passer par dessus !
Ces défis nous ouvrent les portes à des permis de plus en plus évolués et à de nouvelles voitures. A noter qu'aucun parcours ne sera imposé. On dispose d'un point de départ, un point d'arrivée, le reste ne dépend que de nous, d'où l'importance d'explorer suffisamment la ville pour en connaître les raccourcis. Le soucis d'une telle liberté est qu'elle nous détourne un peu de l'action qui caractérisait jusque là les Burnout. Auparavant, on n'avait pas à surveiller la route, on injectait la nitro, et on dégommait toute voiture sur le passage. Maintenant, c'est différent, il faut faire attention à ne pas rater un virage, à ne pas louper un croisement, sans quoi on partira sur la mauvaise route et on sera bon pour recommencer, ce qui impose de terminer l'épreuve en cours pour aller retourner au feu rouge du défi. Un peu contraignant.

Evidemment, Burnout reste axé sur l'arcade. La présence de l'environnement ouvert ne lui retire pas sa vitesse et sa violence. C'est toujours un plaisir d'enchaîner les takedowns sur les concurrents, surtout quand on est en présence d'un très joli moteur graphique affichant fièrement ses 60 images par seconde sans jamais faiblir. Et histoire de ne pas faire tache au niveau audio, Criterion aura une nouvelle fois fait appel à quelques groupes de rock assez connus comme Guns'n'Roses (dont la chanson Paradise City est évidemment le thème principal), Alice in Chains, Jimmy Eat World, Sugarcult, etc.

0 blabla, 0 tracas...
0 blabla, 0 tracas...
De la grosse action, un gros moteur graphique, du gros son, que demander de plus à Burnout ? Avec cette génération de consoles, il fallait évidemment profiter des fonctionnalités de jeu en ligne, et encore une fois, les choses sont très bien faites. Tout se fait directement en jeu, via la croix directionnelle, sans chargement. Les villes des différents joueurs sont « fusionnées » de façon transparente, on se retrouve ensemble sans même s'en rendre compte. Après, cela fonctionne comme en solo, on se lance des défis aux feux rouges, certains devront même être réalisés en coopération.

Burnout Paradise apporte un vent de changement à la licence. Le jeu se voit doté de nouvelles qualités, comme l'environnement ouvert ou l'absence de chargements, mais aussi de nouveaux défauts, comme l'absence de raccourcis (pour recommencer un défi par exemple). Les amateurs de la série retrouveront le coeur du gameplay qui a fait son succès, avec des changements de taille à rebuter comme à séduire.