7/10Darksiders 2 - Test Wii U

/ Critique - écrit par Nicolas, le 07/12/2012
Notre verdict : 7/10 - La mort lui va si bien (Fiche technique)

Tags : darksiders death test wii switch nintendo premier

Quelques mois après sa sortie multi-supports, Darksiders 2 vient s’imposer dans le line-up de lancement de la Wii U en tant que représentant Action-Aventure, en bénéficiant de l’absence de Link et sa donzelle. Largement plébiscité par la presse internationale, la présence du titre de THQ sur les étalages dédiés à la nouvelle console de Nintendo est un gage de bonne foi, tout comme l’ont été Black Ops 2 et Tekken Tag : la Wii U est une console capable d’accueillir tout type de jeu, quel que soit leur niveau technique. Mais forcément, une nouvelle venue ne livre pas ses secrets aussi facilement et aussi vite, et une adaptation a parfois du mal à s’installer convenablement.

La critique de darksiders 2 sur Xbox 360 par Canette Ultra.

L’histoire de l’épisode présent se déroule en parallèle du premier volet. Rappelons à cet effet que War, l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse, a été accusé d’avoir engendré une guerre entre le ciel et l’enfer. Alors que le déchu tente de découvrir la vérité sur Terre, son frère Death entame une quête pour laver l’honneur du cavalier et ressusciter l’humanité, dommage collatéral de cet affrontement divin. Vous voilà dans la peau du cavalier de la Mort et de son si beau cheval, au milieu d’un croisement de genres tout à fait bienvenu, et soutenu par un scénario assez trépidant.

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Darksiders 2
pioche en effet dans pas mal de râteliers. On y trouve du Zelda par ses grands espaces et ses énigmes, du God of War par son ambiance musculeuse et sanglante, et également un peu de Prince of Persia : ce bougre de Death est agile comme une puce et peut courir le long des murs comme notre cher prince de perse. On traverse donc des passages particulièrement bourrins pour ensuite sautiller entre des colonnes et se jeter par-dessus des trous béants. C’est varié, plutôt bien équilibré, et parfois assez exigeant. Le jeu invite même à revenir sur ses pas en présentant des passages a priori inaccessibles jusqu’à obtention de la capacité correspondante. Il propose également toute une composante RPG à travers des stats, des arbres de compétences, et surtout un équipement à gérer de façon constante. Trouver quelque chose sur un cadavre est légion courante, et il faudra régulièrement comparer la trouvaille avec son armure actuelle – voire changer son arme secondaire pour infliger encore plus de dégâts. Les possibilités sont énormes et ne sont pas sans nous faire penser à Diablo et son million de cochonneries à ramasser par terre, surtout que les armes sont personnalisables dans des mesures très acceptables.

Le plus beau, c’est qu’une partie du jeu ressemble à un Open World. Les cartes sont pour la plupart très vastes, avec beaucoup de donjons et de quêtes secondaires qui gonflent significativement la durée de vie. L’aspect RPG se renforce par moment avec des phases de discussion avec des PNJ, qui ne proposent certes pas différentes options de dialogues mais qui ont des choses à vous raconter. On repart ensuite vagabonder et tailler du démon avec joie et bonheur, Death est particulièrement réactif de ce côté-là, peut-être trop.
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Si l’on a parfois l’impression de maîtriser la bête et ses combinaisons de coups spectaculaires, cela devient parfois franchement n’importe quoi, et la caméra n’aide pas trop.
La version Wii U se montre un peu en deçà des autres supports, techniquement. C’est moins beau, moins fluide, et les temps de chargements se révèlent un peu pénibles. Dommage, mais cela n’enlève aucunement le plaisir que procure la chevauchée de Death dans ses grands niveaux bien agencés. De base, sa prise en main se qualifiait d’exemplaire, et le portage sur GamePad n’ôte aucunement cet état de fait. Il faudra s’habituer au positionnement des boutons, pour certains personnes, mais rien de bien dramatique surtout que l’écran tactile est utilisé avec justesse. On y trouve la gestion de l’équipement, les options de personnalisation du héros, l’affichage de la carte, etc... La consultation de cette dernière est certes plus précise que si elle avait été répercutée en plus petit sur la télévision, mais elle implique de détacher ses yeux de l’action – attention à ne pas le faire au milieu d’une bataille, c’est si vite arrivé.

La Wii U dispose déjà de titres plus percutants, mais DarkSiders 2 ne fait nullement baisser la moyenne. Le jeu rencontre quelques problèmes techniques mais propose une expérience similaire aux versions Xbox / Playstation, enrichis par l’intégralité des DLC sortis à ce jour, de quoi voir venir. Le GamePad apporte quelques nouvelles fonctionnalités utiles sans forcément être décisives, et sa prise en main un peu moins immédiate ne nuit aucunement à la jouabilité. Bref, encore un titre recommandable.


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