7.5/10Deadlight - Director's Cut

/ Critique - écrit par keitaro182, le 26/07/2016
Notre verdict : 7.5/10 - Une expérience agréable et originale (Fiche technique)

Tags : deadlight cut director test mode randall playstation

Arpentez le Seattle des années 80 (mode zombie) à la recherche de votre famille.

Tout d’abord sorti en 2012 sur PC et consoles old gen, Deadlight revient sur vos consoles new gen préférées dans une version Director’s Cut nous promettant des graphismes améliorés en 1080p, des nouvelles animations et un nouveau mode de jeu. Mais pour ceux n’ayant pas suivi l’actualité vidéo-ludique, une petite présentation s’impose : Deadlight vous place dans la peau d’Andy, un habitant de Seattle qui, en cette belle année 1986, recherche sa famille dans les ruines de cette charmante ville infestée de zombies (appelés Ombres dans le jeu). Ce n’est pas Deadlight qui gagnera la palme du scénario original, mais l’intérêt du jeu se situe dans le gameplay en 2D et dans les subtilités pour gérer Andy.

 
Les monologues du héros solitaire, passage obligatoire du jeu de zombie se respectant ...

 

Eh oui, Deadlight dispose d’un gameplay en 2D qui n’est pas sans rappeler des classiques comme les premiers Prince of Persia ou ce chef-d’œuvre qu’est Flashback, qui parleront probablement aux anciens. Andy ne jouit donc pas d’une liberté de mouvement extraordinaire mais certains tableaux vous feront cependant réfléchir 5 minutes avant de trouver le chemin ou la bonne méthode pour affronter les zombies. Car c’est aussi par cet aspect que le jeu se différencie des shooters bêtes et méchants : Andy n’a pas beaucoup d’armes et encore moins de munitions pour ces dernières lorsqu’elles en nécessitent. L’arsenal se limite à un lance-pierre, une hache, un pistolet et un fusil à pompe. Les munitions ne sont donc pas illimitées et l’utilisation de la hache consomme de l’endurance et vous pourrez vous retrouver à bout de souffle avant d’avoir occis le dernier zombie vous barrant la route et là … C’est la fin ! Ce gameplay original est servi par des graphismes assez fins mais dans un univers globalement très sombre pour coller à la narration mais nuisant un peu à la lisibilité du jeu.

 
Pas facile de distinguer ce qui se passe, hein ?

 

Les bonnes idées sont donc bien présentes dans Deadlight et rendent l’expérience plaisante dans son ensemble malgré sa courte durée de vie d’environ 5-6h (heureusement compensée par un prix léger de 20 €). Malheureusement, quelques choix malheureux de gameplay viennent ternir le tableau, à commencer par l’exécution de certains mouvements qui peuvent se révéler aléatoires et parfois frustrants lorsque vous tentez d’échapper à un hélico pas content à plus de 20 reprises. D’autre part, on constate aussi de nombreuses références (copies ?) à des univers zombiesques bien connus tel que The Last of Us, The Walking Dead ou encore Resident Evil.


Andy aime shooter des zombie sur du Megadeth

 

Mention spéciale aux trophées du jeu portant tous le titre de chansons plus ou moins connues en allant Bob Dylan à Queen en passant par Megadeth ou Rick Astley.


La solitude ne réussit pas trop à Andy, il hallucine clairement ...

 

Deadlight est au final un jeu de zombie avec un parti pris original, des bonnes idées et un gameplay original valant la peine d’être souligné. Pour 20 €, vous aurez un jeu prenant et rarement frustrant avec un Joel … pardon, Andy qui sait quand même y faire pour casser du zombie. Si vous vous ennuyez un soir, Deadlight sera parfait pour passer la soirée.