Gears of Wars - Preview
Après une cinématique superbe l'année dernière lors de l'E3 2005, Gears of War revient en force sur le salon cette année avec une démo jouable et des vidéos de gameplay, histoire de montrer à tout le monde qu'il reste toujours le jeu le plus attendu sur la console de Microsoft.
Preuve de son importance et de son impact, Microsoft a démarré sa conférence par un trailer de ce jeu complètement hallucinant révélant un moteur graphique hors norme même lors des phases de jeu.
Au niveau du background, ça semble quand même nettement plus classique avec la traditionnelle lutte des humains contre les extra-terrestres qui ont fait de la Terre un champ de ruine. En terme de décor et de cadre de jeu, on parcourt donc des lieux dévastés par la guerre, bien souvent en ruine, ce qui donne lieu à un gameplay pas si bourrin que ça. En effet, celui-ci permet de se planquer derrière les murets, de tirer à couvert, de faire un 360 pour rejoindre une autre position proche à la manière d'un Sam Ficher, de sauter rapidement par dessus sa planque de fortune pour aller dézinguer l'ennemi au shotgun ou au corps à corps à l'aide d'une tronçonneuse intégrée. L'IA des ennemis est adaptée : ils se mettent eux aussi à couvert, cherchent à contourner le héros et ont l'air plutôt réactifs. Le jeu est clairement violent avec un sang coulant à foison même lorsque l'on est touché. C'est d'ailleurs un peu bizarre les gerbes de sang qui giclent sur soi pendant qu'on est en train de tirer.
En terme de qualité visuelle, là par contre on se prend vraiment une claque. La modélisation des décors et des personnages est hallucinante, leur niveau de détails aussi, il y a du bump mapping à gogo, les effets de lumières, d'ombre et de particules sont sidérants. Tout ça permet de dynamiser grandement l'ensemble ce qui donne un rythme de l'action assez incroyable.
Le seul doute pouvant planer concerne la répétitivité de l'action. Il faudra voir si sur la durée, le jeu propose suffisamment de variété pour ne pas trop lasser le joueur.
A part ça, le jeu est plus que prometteur et c'est sûrement le plus attendu de l'année 2006 sur XBox 360.
Comme des vidéos concrètes valent mieux que des longs discours, voila la vidéo de présentation de la conférence Microsoft .
Dreamfall: The Longest Journey - Test
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4 commentaires
nazonfly
03/12/2007 à 13h32Répondre
Ouais enfin Crysis est quand même vachement mieux.*
Gears of War, j'ai essayé sur XBox 360 il y a quelques temps. J'ai rien compris au mode de déplacement/caméra du jeu. Je me suis rendu compte que j'étais vieux.
(je n'y ai évidemment jamais joué)
Fen-X
03/12/2007 à 13h50Répondre
Personnellement, je me fais quand même royalement chier sur Crysis. Comme sur Far Cry en fait.
Anonyme
03/12/2007 à 18h57Répondre
Autant le controle est pas mal au paddle, autant j'ai du mal à
concevoir l'intérêt du portage de Gears of War sur PC. Brider la
maniabilité me semble une étrange méthode d'adaptation, à tester donc
pour me faire une idée de ce que cela peut donner.
Koub
10/02/2008 à 14h10Répondre
Hop, ma pitite critique perso
GEARS OF WAR
La Xbox 360 est une
console surpuissante. On le savait. Mais entre la vague idée qu'on s'en fait et
la débauche graphique de ce Gears of War, il y a un monde. Gears
est en effet une prouesse de technique, c'est une véritable leçon de
programmation pour la profession. Exploitant le bestial processeur de la Xbox
360 comme jamais, contournant habilement son unique tare (seulement 512 MO de
RAM), Epic Games redéfinit le sens du mot spectacle avec ce Gears of War.
Alors, certes, Gears
n'invente rien. Ca n'est qu'un bête jeu d'action ultra bourrin, mais sa
plastique parfaite et son exceptionnel système de couverture en font un
classique instantané. En fait, Gears est très clairement le meilleur jeu
d'action que l'on ait vu depuis Resident Evil 4.
D'une violence inouïe, Gears
est un hommage au sang frais et bouillonnant, tellement gore et visqueux qu'il
en noircit l'écran après que l'on ait tronçonné en deux un extraterrestre
belliqueux.
Gears n'est pourtant pas sans
défaut. Le scénario réussit la double prouesse assez pendable d'être
extrêmement basique ET super mal expliqué. Et puis, il fallait s'y
attendre de la part des créateurs d'Unreal, on se traîne des personnages
patibulaires comme pas possible, engoncés dans des armures aussi larges que des
camions et équipés d'après-ski en titane d'un goût pour le moins douteux.
On pardonnera cependant
volontiers ces quelques travers, tant Gears est profondément jouissif.
Plus problématique est la durée de vie, terriblement courte: si vous êtes
motivés, et vous ne manquerez pas de l'être tant la bête est immersive, le jeu
se plie en une petite nuit. Gears, ou le syndrome du saut à l'élastique
vidéoludique.
De combats de rue entre
de vieux immeubles défoncés jusque dans les entrailles sombres et suintantes de
la planète, en passant par des intérieurs ravagés où tout menace de s'effondrer
ou par des scènes de nuit et sous la pluie, Gears ne vous laissera aucun
répit. Quant aux ennemis les terribles Locustes , bien que peu variés, ils
se fondent parfaitement dans cet univers post-apocalyptique au design
extrêmement soigné.
Gears, c'est gore, c'est
violent, c'est puissant et c'est épuisant. Et, putain, qu'est-ce que c'est bon.