Ligne A

/ Preview - écrit par Mandark, le 26/02/2010

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Premier regard sur les dernières heures de l'humanité. L'oppressant Metro 2033 se révèle enfin et nous propose en prime de goûter à la façon de jouer du futur.

A un peu moins d’un mois de sa sortie, nous avons eu la chance d’être conviés dans les locaux de Nvidia pour découvrir la version définitive de Metro 2033, le FPS/survival/RPG  post apocalyptique à la sauce soviétique du studio 4A Games.

Adapté d’un roman à succès de l’écrivain russe Dmitry Glukhovsky, Metro 2033 raconte la survie de ce qui reste de la population de Moscou après un cataclysme nucléaire, obligée de vivre terrée dans le réseau souterrain du métro pour cause d’air extérieur saturé de radiations.

Moscou après l'apocalypse. Pas vraiment chaleureux
Moscou en 2033. Pas vraiment chaleureux
Dès les premières minutes, les doigts sur le clavier, on est frappé par la forte ambiance réaliste du jeu. Entre les couloirs décrépits chichement éclairés par de rares ampoules et quelques braséros de fortune, on avait l’impression de se retrouver dans le « flashback du futur » de Kyle Reese dans le premier Terminator. Un sentiment de claustrophobie bien palpable et bien oppressant s’est immédiatement installé tandis que nous arpentions de sombres corridors jusqu’à l’extérieur, où le décor de désolation qui nous attendait avait littéralement de quoi glacer les sangs. Une vision d’un Moscou ravagé et baigné dans une lumière gris sale plus vraie que nature, digne des meilleurs films de fin du monde. Masque à gaz sur le nez on ralliait alors une patrouille avant de se retrouver complètement encerclés par une meute de chiens mutant et d’avoir en plus à faire face à des démons ailés.

Nous n’en dirons pour l’instant pas plus sur Metro 2033, ni sur son scénario qui s’annonce riche en tensions et en rebondissements (il serait même question de fins multiples), mais vous pouvez nous croire sur parole sur le fait que le soin apporté aux décors et la finesse graphique de l’ensemble atteignait en permanence des sommets pour un des rendu visuel les plus aboutis à l’heure actuelle. Un tour de force technique rendu possible par l’utilisation de DirectX 11 et du dernier moteur graphique PhysX de Nvidia, permettant entre autres une gestion des lumières et des particules proprement soufflante. Tout cela nous a bien sûr fait forte impression dès la présentation du jeu sur grand écran par les équipes de Nvidia, mais le plus fort c’est qu’au moment de nous essayer au titre nous y avons joué…en version 3D ! Et là, comment dire…ben c’était carrément la claque, la grosse baffe qu’on n’attendait pas au tournant. On n’avait simplement jamais vu ça dans un jeu vidéo, une telle netteté, une telle profondeur, un tel sentiment d’y être. Bien sûr la configuration requise pour assister à une telle prouesse chez soi nécessite de s’équiper un minimum en matos adéquat, puisque l’installation requise pour bénéficier de la 3D stéréoscopique comporte un écran « 3D vision-ready », un kit lunettes « 3D vision », une carte graphique Nvidia compatible Comme à Stalingrad
Comme à Stalingrad
GeForce et un bon PC tournant sous Vista ou Windows 7. Mais il est indéniable que l’expérience de jeu n’est plus la même après ça et qu’on a qu’une envie, celle de se fâcher avec son banquier pour la bonne cause. Bref, entre l’impressionnant bébé de THQ et la technique sans faille de Nvidia en ce qui concerne la 3D (qui au passage ne fait jamais ni mal aux yeux, ni mal au crâne) l’expression « en prendre plein la vue » n’est pas trop forte, loin de là !

Et pour le reste rendez vous dans plus très longtemps pour un test complet dés que nous aurons mis la main sur la bête.