Sleeping Dogs - Test Xbox 360

Tirer oui, mais avec parcimonie.

Oui, j'ai oublié de vous dire. Je ne suis pas vraiment un criminel. Je suis un agent infiltré. Et pour coincer cette triade, je suis prêt à tout. Il faut dire que j'ai du passif... Quoiqu'il en soit, s'il faut massacrer du forban, ça ne me fait pas peur. D'ailleurs, pour ça le système de combat au corps à corps est une excellente surprise pour un GTA-Like. Un bouton pour frapper, avec des coups variants selon la durée de la pression, un bouton pour parer et contre-attaquer, un autre pour empoigner, et le dernier pour faire des actions spéciales, comme des plaquages.

C'est très efficace et divertissant, ça ressemble dans l'esprit à Assassin's Creed : PIECE OF CAKE comme dirait notre ami Duke. On survole la plupart des joutes, ce qui évite de se prendre la tête. Et c'est tant mieux vu la quantité de baffes à délivrer. Je veux essayer de soutenir la cadence, mais on n'est pas à l'usine.

IN YOUR FACE !

Pour varier les plaisirs, je suis parfois amené à saisir des armes à feu. Mon univers devient alors le parent pauvre de Max Payne. On pointe, on tire. Efficace, surtout les tirs dans la tête. On ne rigole pas entre membres de triades !

Tantôt je fais de l'espionnage pour les flics, tantôt je résous des problèmes pour la "famille" qui sont généralement musclés ou anodins (aller chercher un gâteau, ce n'est pas très excitant sauf quand on se retrouve sur le toit d'un camion pour car-jacker le pâtissier)...

Comme je gagne beaucoup d'argent, je peux me payer des voitures de course. Ou alors je me contente de les voler, c'est pas mal aussi, ça me permet de choisir la couleur ! En plus, à Hong-Kong, se faire prendre en flagrant délit c'est presque impossible. La barre de rire.

Avoir la tête dans...

Bilan ? Je m'amuse comme un petit fou dans cet univers dépaysant de Hong-Kong. Tout le monde parle anglais - ou presque - et bizarrement je suis très heureux du tour que prennent les événements. L'intrigue évolue, les missions vont du très facile au tout aussi facile, mais j'aime évoluer dans cet univers. Prendre une moto et filer comme le vent. Poser un micro pour confondre quelques malfrats, ouvrir le coffre fort d'un bandit. Autant de challenges qui ne sont pas ardus mais qui me font voir du pays.

J'aime ça, et je n'ai qu'une peur : arriver trop rapidement au bout du tunnel. J'ai envie que ça dure ! Dix à trente heures selon les compétences de celui qui tire les ficelles.

Mon seul regret ? Je ne brille pas assez... Mon graphisme commence à dater. J'ai beau pouvoir changer ma garde de robe dans les grandes largeurs, ça n'empêche pas les bâtiments, les véhicules, les animations de se faire vieux.
Et je n'ai pas de particularité extraordinaire à partager. On m'oubliera rapidement. Mais non sans avoir passé un bon moment en m'accompagnant dans mes aventures.

Le marché nocturne, fête et triades de la partie