TGS 2013 - Le business du rétrogaming en pleine forme

/ Article - écrit par Guillom, Hugo Ruher, Julie.TB et Meojifo, le 31/12/2013

Tags : jeux video games lectures france revue business

Wii U, Xbox One ou PS4 ? Et bien pour certains joueurs, le choix se tournera certainement davantage vers la Nintendo 64 ou la Saturn. Il n’y a qu’à circuler dans les allées du TGS pour voir le succès du rétrogaming.

Sur Krinein, nous vous avions déjà parlé du rétrogaming ici et un an plus tard, il faut dire que le phénomène ne s’est pas affaibli. Au-delà des trentenaires nostalgiques, les jeux des années 1980-1990 semblent attirer aussi les plus jeunes.

Un indice de cet engouement : les stands arborant fièrement les cartouches de GameBoy Color et les boîtes de Megadrive. Ce n’est pas le seul moyen d’obtenir de vieux jeux bien sûr. Entre l’émulation et l’abandonware, tout le monde peut devenir un petit historien du jeu vidéo sans beaucoup de difficultés.

Mais le rétrogaming c’est avant tout une affaire de collectionneur. On a de plus en plus de facilités à considérer le jeu vidéo comme un art, et comme tout art, il y a un business qui se monte derrière et une cote pour les jeux rares ou prestigieux. Résultat : les cartouches poussiéreuses se vendent à prix d’or. C’est à regretter d’avoir vendu ses jeux PS2 sans avoir attendu quelques années… Mais je m’égare.


Les vieux jeux c'est pas que pour les vieux. Photo - Julie.TB.

 

Toujours est-il que les vendeurs mais aussi les développeurs et les éditeurs ont compris que le rétrogaming constituait une manne non négligeable. On peut voir ça dans les offres multiples dans les nouvelles consoles qui permettent de télécharger des vieux jeux dits de collection. Mais aussi dans quelques nouveaux jeux qui empruntent les logiques d’il y a vingt ans. Ainsi, la vue en 2D et le scrolling horizontal reviennent à la mode.

Alors résistance à la nouveauté ou revirement vidéoludique ? L’équipe de Krinein a posé la question à deux acteurs majeurs du mouvement : le Joueur du Grenier et Marcus. Le premier attire plus de 3 millions d’abonnés sur sa chaîne youtube où il teste de vieux mauvais jeux, le deuxième est une institution quasi-historique du monde du jeu vidéo. Ils nous parlent du phénomène.