8.5/10WWE'12 - Test

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 29/11/2011
Notre verdict : 8.5/10 - Bigger, Better and Better ! (Fiche technique)

Tags : wwe test xbox catch news jeux mode

Les fans l'attendaient et ils ne vont pas être déçus. Toujours plus loin dans la créativité, ce nouvel opus vous rend encore plus maître de votre destin et de celui des superstars de la WWE. Encore un épisode de référence pour la franchise.

Il y a des rendez-vous que l’on ne manque pas en matière de jeux vidéo : les footeux attendent leur FIFA, les pro du ballon orange NBA 2K, ceux du palet NHL et ceux du ballon ovale américain Madden. Et les fans de catch dans tout ça ? Ceux là sont rassurés de trouver grâce à l’entremise de THQ, les jeux sur l’univers de la WWE. Cette année, la saga ne porte plus le nom « Smackdown vs Raw… » mais WWE’12. Simple et efficace, ce titre se veut l’évolution de la franchise et compte bien proposer de nouvelles choses tout en gardant ce qui a fait le succès de ces jeux.

Un tigre dans le moteur ?


Triple H fait aussi la vidange !
Pour ce nouvel opus, Yukes et THQ ont mis en avant un nouveau moteur et son nouveau mode de gestion des collisions. Graphiquement, on ne voit pas bien la différence même si l’on reconnaît aisément chaque catcheur. Même un second couteau comme Husky Harris a été détaillé de partout et je vous laisse imaginer les Divas. Il est vrai qu’il y a toujours cet aspect un peu lissé mais cela permet d’intégrer les créations personnelles de meilleure façon. Le travail sur les angles de caméra est par contre superbe et l’on retrouve les sensations d’un spectacle comme si on y assistait.


Une bagarre virile dans les coulisses !
En ce qui concerne le moteur de collision, je suis plus circonspect : il est aussi bon que frustrant. En effet, les prises s’enchaînent de façon plus réaliste et libre à vous de mettre le grain de sel dans les prises de votre adversaire. En effet, si l’on attaque votre partenaire, vous pouvez interrompre la prise ou la gêner. Mais en contrepartie, il existe des bugs qui vont faire faire le moonwalk à vos lutteurs ou qui vont vous faire attraper le vide ou vous projeter bizarrement. De plus, certains temps de chargement viennent parfois alourdir les successions de match comme dans le mode Univers. Néanmoins, malgré ses désagréments, le jeu garde certains atouts.

Un gameplay retravaillé


Il faut savoir mettre les choses au poing !
Pouvoir restituer les techniques de catch dans un jeu vidéo relève toujours de l’exploit. THQ avait déjà compris qu’il fallait une touche dédiée aux prises. Ainsi, depuis le début, nous avons des jeux riches en combinaisons de mouvement. Cette année, les prises commencent par un bouton et se poursuivent par l’ajout d’une direction et d’une touche. Vous ne perdez rien en capacité de mouvement et le stick droit, autrefois dédié aux prises, est maintenant utilisé pour positionner votre adversaire par rapport à vous : le retourner, le relever ou modifier la saisie effectuée sont des exemples de possibilités offertes. Il est vrai qu’à ma première partie, j’ai pris une taule malgré mon habitude du catch mais après quelques matchs, quel plaisir. L’autre point positif pour moi est le système de contre. L’an passé, il suffisait de matraquer la touche pour réussir son contre. Dorénavant, il est fortement recommandé d’appuyer au bon moment. D’ailleurs, les possibilités de contre sont multiples, ce qui accentue le réalisme des combats. De même, le système de prise spéciale ou de soumission obéit à des règles légèrement différentes qui font toute la richesse d’une partie.

Et le spectacle dans tout ça ?


Le plus dur, c'est l'atterrissage ...
Les prises, c’est bien mais le catch s’est aussi une lutte constante entre le bien et le mal, des histoires, des légendes modernes. Pour vivre tout ça, vous avez notamment le mode Road to Wrestlemania. Dans ce mode, vous êtes plongé dans un scénario qui va vous montrer tout l’univers du catch. Les autres années, vous deviez choisir une star et vous aviez un récit axé sur celle-ci. Cette année, et parce que la franchise à bien compris que ce n’est pas le mode décisif dans ce jeu, vous allez vivre une histoire en incarnant à chaque chapitre, une superstar différente. La première à votre disposition est le brutal Sheamus.


Vous allez prendre votre pied ou celui de l'adversaire !
Cependant, le mode ultime pour tout fan est le mode Univers : Que vous laissiez l’ordinateur gérer les histoires ou que vous décidiez de tout, vous allez vivre un mode plein de surprise : rivalités, interventions, blessures, moqueries, tout y est. Le mode évolue selon vos prestations et selon les évènements générés. Vous pensiez défendre votre ceinture tranquillement ? Raté puisqu’un trouble fête vous roue de coups avant le match. Vous pensiez que votre allié était fiable ? Manqué encore, il vient de vous donner un coup de chaise. Les surprises s’enchaînent et vous avez aussi un rôle créateur dans tout cela.

Un monde infini !


Une arène WCW pour les nostalgiques !
Comme à l’accoutumé, vous pouvez créer toutes vos envies mais avec davantage de possibilités. Que ce soit, vos prises ou vos catcheurs, rien échappe à votre contrôle absolu. Vous rêver de voir Steven Seagal et Mel Gibson sur un ring, rien ne vous en empêche. Chaque année, on découvre d’ailleurs des joueurs qui ont consacré du temps à recréer toutes leurs idoles. Au milieu de tout cela, vous avez même un nouveau mode de création d’entrée assez rigolo malgré son temps d’encodage. Vous pouvez même maintenant, générer vos propres rings ! Toutes ces créations s’intègrent d’ailleurs dans le mode Univers et il est possible par conséquent de créer son propre show avec des champions, ses prises et tout ce que votre imagination peut faire.

En conclusion :

S’il est vrai que j’ai râlé un peu en début d’article sur la forme, le fond a largement comblé mes attentes. Ce nouvel opus est très addictif et les matchs s’enchaînent des heures sans lassitudes. Loin des schémas précédents, chaque affrontement peut se terminer différemment grâce à l’intelligence artificielle qui s’adapte à nos prises. Ainsi, ce jeu parvient aisément à nous convaincre et à s’établir comme la nouvelle référence du genre.


Maryse est bien modélisée !